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home "thanks for the tragedy, i need it for my art." vous devez ajouter du contenu dans la section "à propos" dans les options du thème. souscrire à nos flux rss : tous les articles 27 mai 2014 ~ 0 commentaire déni et absence de reconnaissance de la gravité des violences sexuelles non classé article dont le but est de relater des passages clés de cet article édifiant trouvé par hasard sur la toile (voir passages en gris fonc é ) : http://memoiretraumatique.org/memoire-traumatique-et-violences/violences-sexuelles.html 1) ce sont les victimes de violences sexuelles qui vont subir les plus grandes injustices non seulement les violences sexuelles sont très rarement identifiées, les agresseurs encore moins dénoncés, les conséquences sur la santé quasiment jamais dépistées ni traitées, mais le plus souvent les victimes vont être abandonnées, rejetées, exclues, condamnées du fait de leurs symptômes, sommées de s’expliquer et de se justifier par rapport aux troubles du comportement et des conduites qu’elles développent fréquemment, ce sont elles que la société va culpabiliser. c’est à elles que les proches et les intervenants vont faire sans cesse la morale, ce sont elles qui vont être méprisées . les victimes de violences sexuelles restent fréquemment sans secours, mais de plus leur agression est ignorée voire niée, et leur agresseur n’est absolument pas inquiété. leurs blessures, leurs symptômes au lieu d’être soignés et pris en compte, leur sont continuellement reprochés, comme si elles en étaient seules la cause par «leur inconséquence, leurs caprices, leur paresse, leur mauvaise volonté, leur égoïsme, leur ingratitude, leurs provocations, leurs faiblesses de caractère», quand ce n’est pas «leur méchanceté, leur agressivité, leurs vices ou leur folie» qui leur sont reprochés. et il arrive souvent que la famille, les proches, les enseignants, les professionnels du social et de la santé se plaignent «de n’avoir vraiment pas de chance d’être obligés de s’occuper et de supporter des personnes aussi problématiques» , ns qu’aucun ne s’interroge sur ce qui a pu bien se passer et leur arriver, ni sur le fait qu’une aussi grande souffrance doive avoir forcément une cause. étrangement tout le monde a tendance à accepter très facilement que, tous ces symptômes graves (douleur morale, tentatives de suicides, auto-mutilations, fugues, conduites à risques, particulièrement sexuelles, addictions, dont alcoolisme et toxicomanie, dépression, phobies, crises d’angoisse, insomnies, troubles des conduites alimentaires…), se soient développés comme par génération spontanée, «c’est dû à la malchance, ou bien ces enfants et ces adolescents ont dû être trop gâtés, trop couvés !! ou encore ils ont dû avoir de mauvaises fréquentations…ou enfin, ils sont nés comme cela, c’est dans les gènes…, c’est donc de la faute à personne». 2) cette grande injustice se met en place avec la complicité du plus grand nombre, les violences sexuelles font le plus souvent l’objet d’une absence de reconnaissance. déni et loi du silence règnent en maîtres, et s’imposent d’autant plus facilement que les victimes sont prisonnières de troubles psychotraumatiques et de stratégies de survie qui leur brouillent encore plus l’accès à leur vérité : avec de fréquentes amnésies traumatiques des violences (jusqu’à 38 % des victimes de violences sexuelles connues dans l’enfance n’en ont aucun souvenir 17 ans après, étude de williams 1994, et 59 % seront amnésiques lors de périodes plus ou moins longues , étude de briere, 1993), avec des souvenirs tellement saturés de troubles dissociatifs que les violences peuvent leur paraître pas si graves, ou bien irréelles , du fait d’une anesthésie émotionnelle, de sentiments d’étrangeté et de sensations d’avoir été spectatrice de la scène de violence, avec des conduites d’évitement qui font éviter tout ce qui peut se rapporter aux agressions (éviter d’y penser, d’en parler), avec des sentiments de honte et de culpabilité qui les isolent et les condamnent au silence, parce qu’ elles n’ont pas compris pourquoi elles n’ont pas pu se défendre ou fuir, pourquoi elles sont restées avec l’agresseur, ont continué à lui parler, à le voir, parce que la sidération au moment de l’agression est incompréhensible, parce que l’anesthésie émotionnelle liée à la disjonction est troublante et rend confuse , et parce que certaines conduites dissociantes à risque qui poussent à reproduire sur soi les violences ou à se mettre sexuellement en danger font naître le doute («l’agresseur a peut être raison, et si j’aimais ça…, et si je ne méritais que ça…, et si c’était mon destin…»). 3) non-reconnaissance des violences sexuelles et incompréhension et devant des enfants, des adolescents en grande souffrance, suicidaires, dépressifs, insomniaques, ayant fait des fugues, en échec scolaire, ayant des troubles du comportement alimentaire, des conduites addictives (alcool, drogues, tabac, jeux, sexualité), des conduites à risque, la plupart des proches et nombre de professionnels ne se posent pas la question qui serait essentielle : «mais qu’est-ce qu’on a bien pu leur faire de si grave pour qu’ils soient comme ça, pour qu’ils souffrent comme ça». au contraire, c’est plutôt : «mais qu’est ce qu’ils ont ?, pourquoi nous font-ils ça, avec tout ce que l’ont fait pour eux ? ils nous font honte !…» ou bien «c’est l’adolescence, ça leur passera, les filles c’est comme ça, toujours à se plaindre !», ou «les garçons c’est comme ça, toujours à prendre des risques, à ne jamais rater une bêtise à faire…», ou bien «c’est la maladie (dépression, psychose), c’est génétique,…» ou encore «c’est à cause de l’alcool, de la drogue, des mauvaises fréquentations, de la télé, etc.» moi remercier beaucoup donc, l’absence totale d’empathie propre à l’humanité. 27 mai 2014 ~ 0 commentaire les mots violents (2) non classé coup de gueule, marre de me taire. marre de cacher ce que je pense. marre d’être incomprise, de ne pas me sentir écouter. marre qu’on me fasse des reproches pour des choses contre lesquels je ne peux rien. marre qu’on ne reconnaisse pas le viol comme un crime à part entière. marre qu’on ne reconnaisse pas les victimes de viols comme des victimes à part entière. marre qu’on laisse un ancien soldat devenir un ivrogne, cogner ses enfants et sa femme sous prétexte « qu’il a connu la guerre » mais qu’une femme violée soit pointée du doigts au premier écart. marre de hiérarchiser les violences, je pense qu’objectivement toutes les violences psychologiques se valent. je pense qu’à compter que leurs actes soient excusables, la femme violée est tout autant excusée que l’ancien soldat ou même que l’enfant et la femme battus qui tourneront mal. marre d’avoir peur d’en parler parce que peur d’être accusée de stigmatisation, peur d’être incomprise, rejetée, peur qu’on me dise que « j’exagère », qu’ « il a beau dos le viol! il ne peut pas non plus excusé tous mes agissements ». marre d’avoir envie de répondre que » si! un viol ça change le comportement d’une personne, que je perds le contrôle, que dans la majorité des cas il devient incohérent, que j’ai peur aussi, que j’ai besoin qu’on l’accepte, que j’ai besoin qu’on le comprenne, que j’ai besoin qu’on arrête de me blâmer, que j’ai besoin de temps et de soutien, pas de jugement, que je ne suis pas apte à m’expliquer, à me justifier, que je suis en train de me noyer, que je suis bloquer dans un labyrinthe et que j’ai besoin d’un fil d’ariane pour me tirer de là. pas de jugements, pas d’explications, pas de justifications. » les gens n’ignorent pas ce qui m’est arrivé, mais les gens jugent. on me reproche d’être trop entreprenante, trop distante, trop isolée, trop insensible,etc… tous mes proches savent ce qui m’est arrivé mais lesquels d’entre eux se sont renseignés pour connaître les conséquences logiques d’un tel acte sur la psychologie d’un individu? qui sait soucier du fait qu’ « on sait que la grande majorité des femmes prostituées et des strip-teaseuses ont subi agres